Arrivée à la FEMAS Hauts-de-France en janvier 2018, Adeline DUBROMEL, chargée de projets prévention et promotion de la santé revient aujourd’hui sur son parcours et les actions qui l’ont menées à rejoindre la fédération.
■ Pourriez-vous nous parler de votre parcours ?
Après mon brevet d’études professionnelles (BEP) en carrières sanitaires et sociales dans lequel j’ai réalisé un stage en petite enfance, j’ai poursuivi un bac professionnel – Services de proximité et de vie locale à la Madeleine pendant 2 ans.
J’ai ensuite fait 2 années de sociologie, puis je me suis réorientée en licence – Science de l’éducation puis j’ai terminé par un master – Science de l’éducation et promotion de la santé à Lille 3. Au cours de mon parcours, j’ai réalisé plusieurs stages auprès de différents publics (personnes âgées, adolescents, personnes en situation de handicap moteur…).
Dans le cadre de mon master, j’ai travaillé sur la thématique du sport sur ordonnance, j’ai connu brièvement le fonctionnement d’une maison de santé car j’y ai réalisé un service civique mais je n’y suis pas allée jusqu’au bout car j’ai trouvé du travail à l’ARS Hauts-de-France où mon rôle était de créer une grille d’instruction des évaluations externes des structures médico-sociales qui prennent en charge les addictions. Et ensuite j’ai rejoint la FEMAS Hauts-de-France.
■ Pourriez-vous nous parler de votre rôle au sein de la FEMAS Hauts-de-France ?
Je suis chargée de projets prévention et promotion de la santé, mon rôle consiste à :
- Développer les pratiques préventives auprès des professionnels de santé,
- Créer un réseau professionnel de santé
- Organiser la formation référent qualité
- Développer des actions thématiques (sevrage tabagique, troubles neuro-sensoriels, dépistage organisé des cancers) en collaboration avec mes collègues, où chacune d’entre elles a sa thématique et travaille de façon plus approfondie sur le sujet.
- Mettre en place des projets de prévention régionaux (MSP sans tabac, MSP vaccinées, projet A’DOC)
Mon rôle est aussi de centraliser les données, faire les rapports d’activité, et de déterminer les perspectives.
■ Pourquoi avez-vous rejoint la FEMAS Hauts-de-France ?
Je suis arrivée en janvier 2018 au sein de la FEMAS. Avec une ancienne collègue, on travaillait en complémentarité, l’une sur la prévention et l’autre plus axée sur la communication. Initialement j’avais réalisé mon service civique en MSP donc je connaissais déjà leur fonctionnement et en ayant travaillé à l’ARS, je savais que les MSP avaient le vent en poupe. En regardant les missions associées, je me suis dit que c’était une belle opportunité d’avoir ce poste.
Ma principale mission était de travailler sur la formation Référent qualité, et quand l’équipe s’est agrandie, j’ai commencé à déléguer certaines thématiques à mes collègues, et aujourd’hui je supervise la partie “prévention” de la FEMAS.
■ À votre avis, quels sont les principaux défis que les structures de l’exercice coordonné doivent relever ?
En dehors du contexte de la COVID-19, le principal défi pour les structures de l’exercice coordonné est celui de pouvoir travailler en équipe, “tout simplement”. Chaque professionnel de santé provient d’une formation différente et indépendante. Ils doivent apprendre à travailler ensemble, à se faire confiance, à gérer la charge mentale et à rendre des comptes malgré tout. C’est un véritable engagement qui est pris !
■ Recommanderiez-vous la FEMAS Hauts-de-France ?
Pour un(e) futur(e) collègue sans hésitation car il y a une autonomie de travail très intéressante, et un espace associé à la créativité de projet.
Si je devais convaincre une équipe de Maison de santé à rejoindre la FEMAS Hauts-de-France, je dirais également “sans hésitation” car, la fédération joue un rôle de facilitateur et de tampon entre les institutions et le terrain. Elle traduit les messages de l’ARS dans les maisons de santé.
Rejoindre la fédération, c’est l’occasion de mobiliser les chargés de projets et de mission sur des thématiques. Ici l’ensemble des membres sont en demande d’identifier les besoins réels des MSP pour les faire avancer.